live@CIRMMT: Série Électro 9e édition avec Quasar

live@CIRMMT: Série Électro 9e édition avec Quasar

live@CIRMMT, en coproduction avec LeVivier, Quasar et Flashback, présente la 9e édition de la série Électro de Quasar, qui met en avant l'exploration des nouvelles technologies avec quatre créations pour saxophone et électronique.

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À propos

Quasar poursuit son exploration du monde sonore à l’ère numérique et présente quatre créations pour saxophones et dispositifs électroacoustiques audio et vidéo. Quatre composi·teur·trice·s au cœur de l’actualité musicale contemporaine font équipe avec les musicien·ne·s de Quasar en explorant les multiples et fascinantes possibilités qu’offre la rencontre des instruments acoustiques avec les technologies. Traitement du son en temps réel, trames électroniques, vidéo, spatialisation, identités virtuelles, autant de moyens pour explorer l’univers du son et livrer au public une expérience immersive, sensible et percutante. Un événement incontournable de la scène des musiques nouvelles.

Une semaine de résidence est au cœur de la démarche artistique. Un lieu de recherche, d’expérimentation et d’échange qui se termine par un atelier ouvert au grand public. Les ateliers durant la semaine sont ouverts sur demande à la communauté du CIRMMT et de McGill.

Depuis 2013, la Série Électro a été réalisée en coproduction avec le CIRMMT, venant optimiser les conditions de recherche et création. La série a remporté deux prix Opus, décernés par le Conseil québécois de la musique.

Pour cette édition, Quasar s’unit à l’Ensemble FlashBack pour une Série Électro en deux volets, d’une part à Montréal et d’autre à Perpignan où une composante visuelle s’ajoutera au projet en constante évolution.

Découvrez ou redécouvrez les précédentes Séries Électro.

Programme

Andrew Staniland : Begin Again

Durée: 12:00

« In the beginner’s mind there are many possibilities, but in the expert’s there are few » ― Shunryu Suzuki

Quasar a mis au point une méthode de collaboration efficace. Chaque compositeur est invité à une semaine complète de répétitions à mi-parcours de son parcours créatif, afin de faire des essais. C'est une rareté dans le domaine de la musique nouvelle, et cela permet aux compositeurs d'expérimenter en toute sécurité, avant que le public n'entende l'œuvre. J'ai profité de l'atelier pour me concentrer sur la partition acoustique, qui était alors terminée à environ 90 %. L'atelier s'est avéré particulièrement important pour moi, car il m'a incité à prendre une direction totalement différente de celle que j'avais prévue pour la composition de l'électronique. Il est préférable d'aborder une composition avec une série de questions plutôt qu'avec une série de réponses ― ce qui est possible ici est bien plus intéressant pour moi que ce que j'avais prévu de faire ici. L'atelier de Quasar a été l'occasion d'aborder la composition électronique avec un nouvel « esprit de débutant ».

Dans la partition acoustique, j'écris pour le quatuor de saxophones presque comme s'il s'agissait d'une version acoustique d'un synthétiseur - capable de différentes options d'harmonisation, de modulations, d'arpèges et de retards. L'électronique, qui est fixée sous forme de fichiers sonores numériques, émule des lignes de retard pulsées, des sons synthétisés et samplés, ainsi que divers sons classiques de l'EA tels que des sinusoïdes, des trains, des sirènes, des baleines et des abeilles. Certains de ces sons sont des références (Easter Eggs) personnelles, empruntées à des œuvres précédentes d'EA (la baleine figure dans Blackwood Sketches, et l'abeille dans Orion Constellation Theory). Il y a aussi une apparition vocale de mon ami·e et collaborateur·rice musical·e Dani Oore, qui m'a aidé à retrouver mon esprit de débutant à un moment critique du processus de création. Cette œuvre est écrite pour Quasar et dédiée à Dani.

Bekah Simms : Bug

Durée: 12:00

"Lofi, glitch et brisure rêveuse sont omniprésents : un hybride ordinateur-saxophone brumeux et légèrement cinétique."

Frédéric Le BelLe cas du quatuor augmenté

Le projet Le cas du quatuor augmenté a bénéficié du support en création - production offert par le programme de résidences de la Société des arts technologiques (SAT

Ma proposition s’inscrit dans le cadre d’une démarche artistique qui se concentre sur les problématiques du mélange dans le contexte des musiques mixtes, celles qui allient les sources acoustiques et les sources électroniques. Évidemment, l’enjeu de la mixité peut être abordé de différentes façon et peut prendre différentes formes, autant au niveau de la conception que de la réalisation, en passant de l’écriture au sonore, et vice versa. Par exemple, une multitude d’approches ont déjà été proposées en réponse à différents aspects du problème, telles que la composition assistée par ordinateur, le traitement audio, la synthèse sonore, l’organologie numérique ou l’audio réactif, pour en nommer quelques-unes. Cependant, le thème que je cherche à approfondir dans le cadre de ce projet est plus particulièrement celui de l’espace, de la spatialisation et des systèmes de diffusion hybrides.

Ayant travaillé sur la question des instruments augmentés, ceux qui sont modifiés par l’ajout d’un transducteur permettant de les utiliser comme des haut-parleurs, cette technique me semble particulièrement intéressante en ce qu’elle permet de confondre davantage les causes et les effets dû à la proximité physique, et cognitive, des sources sonores. Dans ce cas, il ne s’agit plus d’entendre les sources acoustiques par l’intermédiaire des haut-parleurs, mais bien l’inverse : il s’agit d’entendre les sources électroniques par l’intermédiaire des instruments de musique. L’approche est similaire, mais l’affect est complètement différent car, contrairement au caractère neutre du haut-parleur, celui de l’instrument de musique ne l’est pas. En plus de donner littéralement corps au son, la nature de l’objet impose déjà nombre d’attentes, mais cette méthode peut rapidement les contourner en créant des rencontres insolites, telles qu’un piano qui chante, ou un violoncelle qui parle. D’une certaine manière, il s’agit là de créer une sorte de réalité augmentée où l’analogique et le numérique se confondent. Dans cette perspective, je cherche à pousser l’idée plus loin en explorant les possibilités liées à l’utilisation d’un système hybride, combinant une configuration de haut-parleurs multidirectionnels, les audiodices, et une configuration de haut-parleurs traditionnels à travers l’écriture d’une œuvre pour quatuor de saxophones et dispositif électronique.

En ce sens, je souhaite évidemment approfondir la question de la mixité du point de vue des relations entre l’écriture instrumentale et l’écriture électronique, mais surtout du point de vue de la spatialisation des sons sur trois plans distincts : (1) les audiodices, (2) les saxophones et (3) un ensemble de haut-parleurs disposés autour du public. L’idée est essentiellement d’arriver à produire des situations complexes à partir d’éléments simples en exploitant le potentiel combinatoire de cette configuration à géométrie variable. Qu’elles soient unifiées ou fragmentées, superposées ou juxtaposées, les trois composantes sont évidemment utilisées pour créer des trajectoires, du timbre et des textures, mais toujours de manière à exploiter le potentiel du quatuor augmenté en ce qu’il représente une sorte de méta-instrument à la fois réel et virtuel.

Outre le mélange des sons et les défis techniques qu’elle implique dans ce contexte d’hybridation, la question de la mixité s’intéresse donc aussi au problème de l’embodiement, soit, comment incarner le son. En quelque sorte, il s’agit là de chercher une forme de présence dans l’absence et, éventuellement, une forme d’absence dans la présence. Ainsi, l’intégration des audiodices au sein du quatuor de saxophones me semble une façon assez intéressante et innovatrice d’explorer cette problématique, non seulement en se rapprochant du type de rayonnement des sources acoustiques ou en s’éloignant de celui des haut-parleurs classiques, mais surtout en les intégrant au même niveau que les musiciens. Dans cette perspective, l’inverse devient tout aussi intéressant en ce qui concerne l’utilisation des saxophones de manière similaire à un dispositif électronique.

Sur le plan musical, j’ai donc porté une attention particulière à l’évolution du matériau au fil du temps dans ses rapports avec la partie électronique, les audiodices et les haut-parleurs, non pas dans une perspective de processus mais plutôt de dialectique, à savoir comment les uns peuvent influencer les autres de manière à sublimer leurs identités propres malgré l’espace qui les sépare. S’appuyant sur une rhétorique dynamique et articulée, l’idée est d’utiliser un scénario rythmé qui exploite les contrastes entre des matériaux simples et éloquents, tous porteur d’idées à la fois fragiles et percutantes. Parfois complémentaires et d’autres contradictoires, les matériaux servent donc à articuler un discours sonore virtuose où les propositions se croisent et s’entrechoquent au profit d’une narration intrépide. Avec cette pièce, je poursuis aussi mon travail d'exploration des phénomènes liés à la perception et à la lisibilité de l'organisation formelle articulant le matériau musical, dans un langage que j'aimerais le plus direct et le plus communicatif possible, et dans lequel la liberté de l'écriture reste au service de l'imaginaire et de sa matérialisation.

Alexander Vert : Take me for a ride

Cette création s'intègre à un corpus d'œuvres conçu autour de la thématique des états de consciences modifiés.

Pour l’écriture, je me suis inspiré d'une rencontre faite l'été 2022 avec une guérisseuse qui travaillait avec les sons des gongs (Tam Tam) pour prodiguer ses soins lors de bains sonores appelés ''Bains de gongs''.

L'enregistrement d'une cérémonie à laquelle je participais est le point de départ de cette œuvre et Take me for a ride est calquée sur le rituel de soin de cette chamane.

D’abord une séquence avec le chacapa, feuillage rituel utilisé par des tribus d’Amazonie qui active et fait circuler l'air autour de lui, une seconde phase avec une conque, coquillage qui est utilisé pour convoquer les assemblées religieuses dans le rituel bouddhiste, et une séquence jouée avec un Ocean Drum, tambour imitant les vagues et dont les vertus sont de réveiller le corps et ses structures énergétique, vient clore cette première partie.

Le deuxième mouvement est enchaîné directement avec la première partie. C'est une trame évoluant à partir de relevés harmoniques des gongs en vibration.

En décembre 2023, j'ai présenté les enregistrements aux membres du Quatuor de saxophones Quasar et, lors de nos séances de travail, nous avons enregistré des improvisations sur les matériaux proposés.

Ensuite, dans mon studio, j'ai découpé, transposé et manipulé ces improvisations pour construire l'œuvre et ses parties électroniques.

Participants

Quasar4

Biographies

Andrew Staniland

 Andrew Staniland, © Raoul Manuel Schnell
Andrew Staniland, © Raoul Manuel Schnell

Décrit comme un "new music visionary" (Centre national des Arts), le compositeur Andrew Staniland s'est imposé comme l'une des voix musicales les plus importantes et les plus novatrices du Canada. Sa musique est jouée et diffusée dans le monde entier et a été décrite par Alex Ross dans le New Yorker Magazine comme "alternately beautiful and terrifying". Il a reçu d'importantes récompenses, notamment trois nominations aux prix Juno, un prix ECMA, le prix Terra Nova Young Innovators 2016, le grand prix national d'EVOLUTION (présenté en 2009 par CBC Radio 2/Espace Musique et le Banff Centre), et a reçu le prix Karen Keiser de musique canadienne en 2004. En tant que compositeur de premier plan de sa génération, Andrew a été élu à la cohorte inaugurale du Collège des nouveaux chercheurs, artistes et scientifiques de la Société royale du Canada.

Andrew a été compositeur affilié à l'Orchestre symphonique de Toronto (2006-2009) et à l'Orchestre du Centre national des Arts (2002-2004), et a également été en résidence au Centre de création musicale Iannis Xenakis (Paris, 2005). Parmi ses récents commanditaires figurent l'Orchestre du Centre national des Arts, la Brooklyn Art Song Society, la violoncelliste Frances-Marie Uitti et Les Percussions de Strasbourg. Andrew se produit également en tant que guitariste et avec les nouveaux médias (ordinateurs et électronique).

Andrew est actuellement professeur à l'université Memorial de St John's (Terre-Neuve), où il a fondé le MEARL (Memorial ElectroAcoustic Research Lab). Au MEARL, Andrew dirige une équipe de recherche interdisciplinaire qui a produit l'instrument numérique innovant Mune.


Bekah Simms

BekahSimms ©Riley Stewart
BekahSimms ©Riley Stewart

La compositrice Bekah Simms, lauréate d'un prix JUNO, est originaire de St. John's, à Terre-Neuve, et vit actuellement à Glasgow, au Royaume-Uni, après avoir vécu et travaillé pendant neuf ans à Toronto. Sa production musicale variée a été qualifiée de "cacophonique, dérangeante, oppressante - et totalement captivante" (CBC Music) et saluée pour "l'étendue de son univers ingénieux, sa gamme expressive et sa complexité sonore" (The Journal of Music).

La musique de Bekah a été largement jouée en Amérique du Nord et en Europe. Elle a travaillé avec certains des plus grands interprètes de musique contemporaine au monde, notamment le Crash Ensemble, avec lequel elle est actuellement artiste en résidence, le Riot Ensemble, le Quatuor Bozzini, Eighth Blackbird et l'Ensemble contemporain de Montréal. Bekah a également reçu plus de 35 prix, sélections compétitives, nominations et récompenses, dont le prix Barlow 2019 et le prix JUNO 2023 pour la composition classique de l'année.

Bekah est chargée de cours en composition au Conservatoire royal d'Écosse.

Frédéric Le Bel

 Frédéric LeBel
Frédéric LeBel

Frédéric a fait ses études en composition musicale à Montréal, d’abord avec Philippe Leroux à l’Université de Montréal, puis avec Serge Provost au Conservatoire de musique de Montréal, avant d’aller se spécialiser en musique assistée par ordinateur à l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique (Ircam) à Paris où il a complété les deux cursus de composition et d’informatique musicale ainsi qu’un PhD axé sur le développement et l’intégration d’algorithmes intelligents par et pour la création sonore.

Comme compositeur, Frédéric a aussi participé à plusieurs académies internationales de composition telles que l’Impuls Academy en Autriche et l’académie Manifeste en France. Sa musique a été récompensée à plusieurs reprises dans le cadre de différents concours nationaux et internationaux tels que le Groundswell Emerging Composers au Canada, le Stichting Masterclass Apeldoorn au Pays-Bas et le Pablo Sorozabal en Espagne. Elle a aussi été jouée dans différents festivals tels que le festival New Music Darmstadt en Allemagne, le festival Matera Intermedia en Italie, le festival Klang au Danemark et le festival Cluster New Music + Integrated Arts au Canada pour en nommer quelques-uns.

À titre de réalisateur en informatique musicale, Frédéric a collaboré avec plusieurs artistes tels que George Aperghis, Raphaël Cendo, Philippe Hurel, Pierre Jodlowski, José-Manuel Lopez-Lopez, Philippe Manoury, Yan Maresz, Martin Matalon, Georgia Spiropoulos et Marco Stroppa, non seulement pour interpréter des œuvres du répertoire mixte, mais également pour développer une variété d’applications logicielles consacrées à la composition et la performance, ainsi que pour créer nombre d’œuvres dans divers contextes tels que le Curso Internacional de Composición IF-BMP avec le Barcelona Modern Ensemble dans le cadre du festival Mixture à la Fundació Phonos de l’Universitat Pompeu Fabra (UPF) à Barcelone.

En parallèle, Frédéric a aussi enseigné la musique assistée par ordinateur au Real Conservatorio Superior de Música de Madrid (RCSMM) en Espagne et à la Haute École de Musique de Lausanne (HEMU) en Suisse. Son travail s’est concentré sur la composition, l’analyse et l’interprétation des musiques mixtes en mélangeant la théorie et la pratique sur des sujets tels que la synthèse et le design sonore, le traitement du signal audio, la spatialisation sonore et les systèmes pour l’interaction homme-machine.

Depuis son retour à Montréal, il œuvre principalement comme travailleur indépendant à titre de compositeur, réalisateur en informatique musicale et directeur technique pour différents ensembles et solistes spécialisés en musique contemporaine tels que l’ensemble Paramirabo, le quatuor Bozzini, les productions Totem Contemporain, la Société de Musique Contemporaine du Québec (SMCQ), le Duo Airs, Alexandra Tibbitts et Jeffrey Stonehouse, mais aussi avec Le Vivier dans différents contextes.

Sincèrement passionné par la création, la recherche et l’enseignement, il souhaite mettre ses connaissances et son savoir-faire au profit de la continuité et du développement des activités du Vivier.

Alexander Vert

Alexander Vert
Alexander Vert

Compositeur depuis plus de 20 ans, Alexander Vert est également directeur de l’ensemble Flashback, ensemble dédié aux musiques d’aujourd’hui et aux nouvelles technologies qu’il a créé en 2012.

Son répertoire, riche de plus d’une soixante d’oeuvres à ce jour (pièces mixtes, électroacoustiques et instrumentales, multimédias), est joué à l’international (Chine, Espagne, Angleterre, Suisse, Allemagne, Japon…).

Depuis 2015, il est co-responsable du projet de recherche “GeKiPe” (Geste, Kinect et Percussion) mené en partenariat avec la Haute Ecole de Musique de Genève (CH) et l’IRCAM (FR). A ce titre, il compose pour le dispositif «GeKiPe » et développe des actions culturelles autour de la captation gestuelle au sein de conservatoires, écoles et collèges.

Depuis 2015, il est également enseignant en création sonore et musiques d’aujourd’hui au CRR de Perpignan.

Quasar4

Passionné par la musique de son temps, le quatuor de saxophones Quasar se consacre à la création et à la promotion de la musique contemporaine. Musique instrumentale, électronique, improvisation, théâtre instrumental, nouvelles lutheries; autant d’avenues pour explorer dans toute sa richesse l’univers du son au XXIe siècle. Seul ou accompagné d’un orchestre symphonique, acoustique ou branché, Quasar se distingue par sa sonorité unique, l’audace de sa programmation et par son engagement exceptionnel à l’égard des compositeurs contemporains. L’ensemble est lauréat de 10 prix Opus décernés par le Conseil québécois de la musique, dont celui d’Interprète de l’année. Quasar présente une série de concerts à Montréal et se produit régulièrement en tournée sur la scène nationale et internationale.

Depuis sa fondation en 1994, Quasar a créé plus de 200 œuvres. Véritable moteur de création, le quatuor collabore étroitement avec les compositeurs favorisant la recherche, l’expérimentation et l’éclosion d’idées nouvelles. L’ensemble contribue de manière exceptionnelle à l’essor de la musique québécoise et canadienne et compte également à son actif plusieurs collaborations et créations internationales

Quasar est soutenu par le Conseil des arts du Canada, le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts de Montréal et Vandoren

Marie-Chantal Leclair

Marie-Chantal Leclair
Marie-Chantal Leclair

La saxophoniste Marie-Chantal Leclair consacre la majeure partie de son temps aux musiques nouvelles. Musique contemporaine, électronique, improvisée, nouvelles lutheries, elle est de toutes les aventures. Au sein du quatuor de saxophones Quasar, dont elle est directrice artistique depuis sa fondation en 1994, elle a donné de nombreux concerts à Montréal, à travers tout le Canada, aux États-Unis ainsi que dans plusieurs pays d’Europe, Elle a créé plus de 150 œuvres et mis sur pieds des projets couvrant différents domaines de création musicale. Les concerts de Quasar sont régulièrement diffusés par la radio de Radio-Canada, la CBC et des radios européennes. Lauréat de 6 prix OPUS, dont le prix « interprète de l’année », Quasar s’est également illustré à titre de soliste avec les orchestres symphoniques de Montréal, Winnipeg et Longueuil.

Marie-Chantal Leclair est aussi régulièrement invitée à jouer avec d’autres formations de l’ensemble de musique de chambre à l’orchestre. Elle fut soliste invitée de l’Orchestre Appassionata (2010) et de l’Orchestre métropolitain (2012). Elle fait également des performances remarquées à l’orgue de sirènes, un instrument créé par le compositeur Jean-François Laporte. En 2010, le concert Les Cinq Orients, auquel elle participe en tant que co-compositrice et interprète, remporte le Prix OPUS « Concert de l’année : musique actuelle, électroacoustique ».

Pédagogue appréciée, Marie-Chantal Leclair a donné des classes de maître et des conférences à travers tout le Canada ainsi qu’en Europe, notamment au Conservatoire de Bordeaux et au Conservatoire de Lucerne. Depuis 2015, elle enseigne le saxophone à l’École de musique Schulich de l’Université McGill. En 2009, le Centre de musique canadienne reconnaissait sa contribution exceptionnelle au développement de la musique canadienne en lui décernant le titre Ambassadrice du CMC. Marie-Chantal Leclair est présidente du groupe Le Vivier qui regroupe une quarantaine d’organismes québécois dédiés aux nouvelles musiques.

Mathieu Leclair

Mathieu Leclair
Mathieu Leclair

Mathieu Leclair détient un baccalauréat et une maîtrise en musique (interprétation) de l'Université de Montréal. Il a également étudié avec Eugene Rousseau, professeur à l’Université de Bloomington (É-U). Parallèlement avec ses activités au sein de Quasar, il enseigne le saxophone dans différentes écoles secondaires de la région de Montréal. Il a été directeur général de la société de concerts Codes d’accès pendant plusieurs années.

André Leroux

André Leroux
André Leroux

Bien connu dans le milieu du jazz pour son travail avec entre autres Michel Cusson, Vic Vogel, James Gelfrand et François Bourassa, André Leroux a d’abord étudié le saxophone classique (interprétation) à l’Université de Montréal. Depuis, il se produit régulièrement en concert avec différentes formations, dont BradyWorks, l’Orchestre métropolitain et l’Orchestre symphonique de Montréal.

En parallèle à ses activités avec Quasar, il poursuit une carrière des plus actives dans le milieu du jazz. André Leroux a joué dans la majorité des festivals de jazz du Canada et a participé à un nombre impressionnant d’enregistrements. Son travail dans le milieu du jazz l’a amené à se produire un peu partout à travers le monde, notamment en Chine, en Suède, en France et en Afrique. Complice du pianiste jazz François Bourassa avec lequel il joue en due et en quatuor, André Leroux explore l’idiome jazz d’une façon très personnelle et novatrice, avec une énergie et une virtuosité hors du commun.

Jean-Marc Bouchard

Jean-Marc Bouchard
Jean-Marc Bouchard

Passionné par la musique de création, Jean-Marc Bouchard en explore les différentes facettes soit en tant qu’interprète, improvisateur ou compositeur. Membre fondateur du quatuor de saxophones Quasar, il y assure la direction artistique de la série In Vivo, dédiée à l’improvisation. Avec In Vivo, qui en est à sa 7e édition, Jean-Marc Bouchard propose des parcours musicaux où se rencontrent, s’hybrident et se mêlent l’improvisation, la composition électronique et les nouvelles lutheries.

Son travail d’improvisateur a ainsi amené Jean-Marc Bouchard à collaborer avec de nombreux musiciens, notamment John Butcher, Jean Derome, Christine Duncan, Jean Martin, Robert Dick, Rémi Leclerc, Danielle P. Roger et Jérôme Blais.

Sa démarche en improvisation et son contact intime avec la musique de compositeurs contemporains l’amènent à développer avec passion ses propres projets de composition. Au fil des ans, il signe plusieurs partitions, dont Le Cri des Oiseaux fous (2012), Jeux, L’Éveil de la tortue ainsi que Les Cinq Orient (2008), en collaboration avec Marie-Chantal Leclair, qui leur vaudra le prix Opus « Concert de l’année : musique actuelle, électroacoustique ». Jean-Marc Bouchard est également chargé de cours en saxophone à l’Université de Montréal, où il dirige aussi l’atelier d’improvisation, un cours qui s’adresse aux instrumentistes et compositeurs de toutes catégories confondues.